Intégrer le BLS-AED au MSST : comment planifier la formation dans votre plan d’action sécurité
16/10/2025Table des matières
Dans le cadre professionnel, un simple réflexe peut sauver une vie… ou l’aggraver. Trop souvent, lors d’un accident du travail, les premiers gestes sont mal exécutés : une mauvaise position, un oubli d’alerte ou une précipitation malvenue peuvent transformer une situation maîtrisable en urgence critique.
Le secourisme au travail n’est pas qu’une obligation légale : c’est une compétence vitale que tout employé devrait posséder. C’est pourquoi les formations IAS 1 et IAS 2, reconnues par l’Interassociation de Sauvetage (IAS) et le Swiss Resuscitation Council (SRC), constituent une base solide pour agir avec sang-froid et efficacité.
Cet article, inspiré de l’expertise de SafetyFirst, vous guide à travers les erreurs les plus fréquentes en secourisme au travail et vous explique comment les éviter. L’objectif : renforcer la culture de sécurité en entreprise, développer les bons réflexes d’urgence et rappeler que chaque geste compte, surtout lorsqu’il est correctement appris et répété.
Comprendre le secourisme en entreprise : un pilier de la sécurité au travail
Le secourisme en entreprise repose sur un principe simple : être prêt à réagir immédiatement face à un accident ou un malaise. Dans un environnement professionnel, où les risques varient selon les métiers — chute, brûlure, étouffement, électrocution —, la rapidité et la précision d’intervention peuvent sauver une vie.
Pourquoi chaque employé doit connaître les gestes de premiers secours
Les gestes de premiers secours ne sont pas réservés aux sauveteurs professionnels. Chaque collaborateur, qu’il travaille dans un bureau ou sur un chantier, doit pouvoir reconnaître une situation d’urgence, protéger la zone, alerter les secours et agir efficacement. Une simple compression sur une plaie ou la bonne exécution d’une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) peut faire la différence avant l’arrivée des secours.
Les obligations légales et les formations IAS 1 / IAS 2 reconnues en Suisse
En Suisse, la législation en santé et sécurité au travail (SST) impose aux entreprises de garantir la protection et la prévention des risques. Les formations IAS 1 et IAS 2, certifiées eduQua, répondent précisément à cette exigence : elles préparent les employés à intervenir selon des protocoles validés par le SRC et les autorités cantonales.
- IAS 1 : initiation aux premiers secours, apprentissage des gestes de base et reconnaissance des signes vitaux.
- IAS 2 : approfondissement et perfectionnement, incluant les scénarios complexes et le recyclage des connaissances.
Le rôle clé du sauveteur d’entreprise et du premier intervenant
Désigner un sauveteur d’entreprise est essentiel pour toute structure : cette personne formée devient un premier intervenant capable d’assurer la sécurité immédiate des victimes en attendant les secours. Au-delà du geste technique, c’est un véritable acteur de la prévention. Grâce à des formations régulières, il développe ses réflexes d’urgence, garde son calme face à la panique et incarne la responsabilité collective au sein de l’entreprise.
Le secourisme au travail n’est donc pas un simple module de formation, mais une véritable culture : celle du respect de la vie, de la solidarité et de la réactivité.
Les erreurs de secourisme les plus fréquentes en milieu professionnel
Même avec la meilleure volonté, un geste mal exécuté peut avoir des conséquences graves. Dans les entreprises, certaines erreurs reviennent souvent lors d’un accident du travail. Les identifier permet d’adopter des réflexes plus sûrs et d’éviter qu’une situation d’urgence ne s’aggrave.
Ne pas sécuriser la zone de l’accident avant d’intervenir
L’une des premières fautes observées est la précipitation. Par instinct, on se rue vers la victime sans évaluer les dangers. Pourtant, la sécurisation du lieu est la priorité absolue. Avant de porter secours, il faut vérifier les risques persistants : circulation, électricité, incendie, chute d’objets, produits chimiques…
Un sauveteur d’entreprise formé en IAS 1 apprend à protéger sans se mettre en danger, à établir un périmètre de sécurité et à alerter ses collègues. Ce réflexe simple évite souvent un deuxième accident.
Oublier de vérifier l’état de conscience et la respiration de la victime
Beaucoup de personnes pensent qu’une victime qui ne parle pas est forcément inconsciente. C’est faux. La formation IAS 1 enseigne à procéder à un contrôle systématique : parler à la victime, stimuler doucement, puis vérifier la respiration et les signes de vie.
Ignorer ces étapes peut retarder la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) ou conduire à des gestes inadaptés. L’évaluation initiale est donc la base de tout secourisme au travail efficace.
Mal alerter les secours ou donner des informations incomplètes
Une autre erreur fréquente concerne l’alerte. Appeler les secours, c’est bien ; leur transmettre les bonnes informations, c’est vital.
Un message clair doit toujours inclure :
- le lieu précis de l’accident ;
- la nature de l’incident (malaise, chute, électrocution, saignement…) ;
- le nombre de victimes et leur état ;
- les gestes déjà réalisés.
Les numéros d’urgence à retenir en Suisse : 144 (secours sanitaires), 118 (pompiers), 117 (police) et 112 (numéro européen).
Effectuer des gestes de premiers secours inadaptés
Les gestes approximatifs sont parmi les causes les plus courantes de complications.
Quelques exemples :
- En cas d’étouffement, les claques dans le dos doivent être franches mais contrôlées ; inutile de frapper violemment.
- Pour un saignement abondant, il faut comprimer directement la plaie et éviter les garrots improvisés.
- En cas de malaise cardiaque, la priorité est d’appeler le 144, d’utiliser un défibrillateur automatisé externe (DAE) et de commencer les compressions thoraciques selon le protocole SRC.
Ces erreurs illustrent combien la pratique sans formation peut être risquée. Seule une formation certifiée, comme les cours IAS 1 et IAS 2 proposés par SafetyFirst, garantit l’acquisition des bons gestes et la confiance nécessaire pour agir efficacement en entreprise.
Les fausses croyances en secourisme : quand la bonne intention devient un risque
Au travail comme ailleurs, les urgences sont souvent accompagnées d’idées reçues. Par peur de mal faire ou en se fiant à des souvenirs lointains, beaucoup de collaborateurs reproduisent des gestes inadaptés. Ces fausses croyances en secourisme sont l’une des principales causes d’erreurs lors d’un accident du travail.
“Je n’interviens pas, je ne suis pas formé” : la peur d’agir
Cette phrase revient souvent, surtout face à un malaise ou une perte de connaissance. Pourtant, ne rien faire est parfois plus dangereux que d’agir avec prudence. La formation IAS 1 aide à dépasser cette peur en donnant les bases : protéger, alerter, secourir.
Même un simple geste, comme sécuriser la zone ou appeler le 144, peut sauver une vie. Le secourisme au travail repose avant tout sur la réactivité et le sang-froid, non sur la perfection technique.
“Je me souviens de ma formation d’il y a dix ans” : le manque de recyclage
Les réflexes d’urgence s’oublient vite. Selon les recommandations du Swiss Resuscitation Council (SRC), il est conseillé de suivre un recyclage IAS 2 tous les deux ans pour maintenir ses compétences à jour.
Les procédures évoluent, les gestes changent, et la pratique régulière permet de conserver la coordination nécessaire lors d’une réanimation ou d’un saignement massif. Une mise à jour des connaissances garantit des gestes sûrs, précis et efficaces au moment crucial.
“Je ferai comme j’ai vu dans les films” : les gestes spectaculaires mais dangereux
Soulever une victime, gifler pour “réveiller”, ou donner de l’eau après un choc… ces gestes sont encore trop souvent observés. En réalité, ils aggravent la situation.
Les formations de secourisme au travail apprennent à évaluer calmement, à respecter la physiologie de la victime et à éviter toute manipulation risquée.
Le sauveteur d’entreprise doit s’appuyer sur des gestes simples et validés scientifiquement : position latérale de sécurité (PLS), compressions thoraciques, contrôle de la respiration. Rien de spectaculaire, mais tout ce qu’il faut pour sauver une vie.
Se libérer des idées reçues, c’est aussi reconnaître l’importance de la formation continue. C’est ce qui distingue un bon réflexe d’une fausse assurance.
Comment éviter ces erreurs grâce à la formation IAS 1 et IAS 2
Agir juste au bon moment ne s’improvise pas. Les formations IAS 1 et IAS 2 permettent d’acquérir des gestes sûrs, validés et adaptés à toutes les situations rencontrées en entreprise. Ces modules, proposés par SafetyFirst, s’appuient sur les normes officielles de l’Interassociation de Sauvetage (IAS) et du Swiss Resuscitation Council (SRC) pour garantir un apprentissage complet et rigoureux.
Des formations certifiées et reconnues : IAS, SRC, eduQua
Les cours IAS 1 et IAS 2 ne sont pas de simples sessions de sensibilisation. Ils sont reconnus à l’échelle nationale et certifiés eduQua, gage de qualité pour la formation professionnelle en Suisse.
Le programme inclut :
- une approche théorique claire, basée sur les recommandations du SRC ;
- des exercices pratiques encadrés par des instructeurs certifiés ;
- une validation officielle du niveau acquis à la fin de chaque module.
Ces formations garantissent une maîtrise réelle des gestes de premiers secours, adaptée à chaque contexte professionnel.
Une approche pratique centrée sur les réflexes réels
SafetyFirst met l’accent sur la pratique. Les participants sont placés dans des situations d’urgence réalistes : électrocution, étouffement, malaise cardiaque, saignement ou chute. Chaque scénario permet de renforcer les réflexes d’urgence, la gestion du stress et la coordination d’équipe.
Cette immersion crée des automatismes solides : vérifier la sécurité, évaluer la victime, alerter, intervenir. Ces étapes deviennent des réflexes ancrés, essentiels en secourisme au travail.
Le rôle du recyclage et de la mise à jour des compétences
Les gestes de secours ne s’apprennent pas une fois pour toutes. Les formations IAS 2 intègrent un recyclage régulier, essentiel pour maintenir la confiance et l’efficacité du sauveteur.
Les mises à jour incluent les dernières recommandations du SRC, les évolutions technologiques comme l’usage du défibrillateur automatisé externe (DAE), et les retours d’expérience issus du terrain.
En suivant ces formations, chaque sauveteur d’entreprise devient un maillon fort du dispositif de sécurité : capable d’agir avec précision, calme et efficacité dans les minutes les plus décisives.
Les bénéfices concrets pour l’entreprise et ses collaborateurs
Former ses employés au secourisme au travail, ce n’est pas seulement respecter la loi : c’est investir dans la sécurité, la cohésion et la confiance. Une entreprise bien préparée réagit mieux face à l’urgence et limite considérablement les conséquences d’un accident.
Moins d’accidents aggravés, plus de réactivité collective
Chaque minute compte lors d’un accident du travail. Un salarié formé en IAS 1 ou IAS 2 sait évaluer rapidement la situation, alerter efficacement et poser les premiers gestes vitaux.
Cette réactivité réduit le risque de complications et permet aux secours professionnels d’intervenir dans les meilleures conditions. Une équipe formée, c’est une chaîne d’action fluide où chacun connaît son rôle.
Un climat de confiance et de sécurité renforcé
Lorsque les collaborateurs savent qu’ils peuvent compter les uns sur les autres, le sentiment de sécurité s’installe durablement. La formation aux gestes de premiers secours crée une culture d’entraide et de responsabilité partagée.
Les employés deviennent plus attentifs à leur environnement, plus calmes en situation de crise et plus solidaires. Cela se traduit par une meilleure ambiance de travail et un engagement accru envers l’entreprise.
Une conformité assurée avec les exigences SST et MSST
Les entreprises suisses doivent répondre aux normes de Santé et Sécurité au Travail (SST) et au Modèle de Sécurité et de Santé au Travail (MSST).
En s’appuyant sur des formations certifiées IAS 1 et IAS 2, SafetyFirst aide les organisations à rester conformes aux exigences légales tout en valorisant leur démarche de prévention.
Les gestes de premiers secours ne s’improvisent pas : ils s’apprennent, se répètent et se perfectionnent. Grâce aux formations IAS 1 et IAS 2, chaque collaborateur peut devenir un acteur clé de la prévention au travail.
En investissant dans ces compétences, les entreprises ne se contentent pas d’éviter les erreurs : elles développent une véritable culture de la sécurité, fondée sur la responsabilité et la solidarité.
SafetyFirst accompagne cette démarche avec professionnalisme et engagement.
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